Covoiturage Morbihan
Alternative au covoiturage dans le Morbihan, Your Driver Bretagne, société de Chauffeurs privés écologique
Etude ADEME sur le covoiturage dans le Morbihan et en France
L’étalement urbain est à l’origine de la croissance continue du trafic automobile qui induit une dégradation de la qualité de l’air, des nuisances sonores importantes, une trop grande utilisation de l’espace public, un gaspillage énergétique et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Dans le contexte de la transition énergétique, il convient de réduire ces impacts en agissant sur l’ensemble des déplacements et en particulier ceux contraints, tels les déplacements du quotidien domicile-travail, domicile-étude, etc. Dans de nombreux environnements, et en particulier dans les secteurs ruraux et périurbains où la densité est souvent trop faible pour mettre en place une offre de transports collectifs performante, le covoiturage dans le Morbihan et en France apparaît comme une alternative efficace à l’autosolisme et une importante source d’économie pour les ménages.
La mobilité locale, qui correspond à l’ensemble des déplacements de moins de 80 kilomètres, représente
En distance, 60 % de la mobilité totale, et en volume, 98 % des déplacements.
Ces déplacements de moins de 80 km sont effectués (toujours en distance) pour 84 % en voiture particulière (VP), pour 7 % en transports collectifs urbains (TCU) et pour 4 % en train. Les déplacements de longue distance sont, eux, effectués essentiellement en avion et en voiture (43 % des distances chacun), et plus rarement en train (9 %) ou en car (5 %).
Le taux d’occupation moyen des véhicules est compris entre 1,2 et 1,3 personnes/véhicule pour les déplacements effectués en semaine et le détail par motifs et par tranches de distance fournit des enseignements intéressants.
On remarque ainsi
C’est dans le cadre des déplacements professionnels, domicile-travail et domicile-étude que le taux d’occupation des véhicules est, de loin, le plus faible (1,08 en moyenne pour les déplacements domicile-travail, accompagnement familial inclus) et le seul qui ne croît pas avec la distance, que pour tous les autres motifs, le taux d’occupation croît avec la distance, surtout au-delà de 20 kilomètres.
Le marché actuel du covoiturage dans le Morbihan et en France touche principalement
quatre cibles
Les déplacements de courte distance par le biais essentiellement de l’accompagnement familial ; les déplacements domicile-travail de moyenne distance (entre 20 et 80 kilomètres) : on estime que le covoiturage représente 6 milliards de kilomètres. voyageurs, soit environ 10 % du total des kilomètres.voyageurs parcourus pour ce motif ; les autres déplacements de moyenne distance, sans qu’il soit possible d’évaluer combien le covoiturage représente quantitativement ; les déplacements personnels de longue distance.
(hors avion) dans le Morbihan et en France: on estime que le covoiturage représente 3,5 milliards de kilomètres, ce qui correspond à un taux de pénétration de 2 à 3 % ; ce type de covoiturage est en plein essor ainsi qu’en témoigne la croissance exponentielle d’un opérateur comme BlaBlaCar qui affirme détenir une part de marché égale à 95 % sur ce créneau, revendiquant 1 million de membres début 2011 en France, 2 millions et demi début 2013 et 6 millions en 2014 (près de 10 millions en Europe).
Le covoiturage domicile-travail et domicile-étude, objet principal de ce guide, focalise généralement moins l’attention que le covoiturage de longue distance ; il génère pourtant, en valeur absolue (km.voy/ an) comme en valeur relative (part modale), une pratique du covoiturage sensiblement supérieure à celle du covoiturage dans le Morbihan et en France de longue distance.
Les covoitureurs pour des trajets domicile-travail étant pour la plupart d’anciens autosolistes, les impacts positifs du covoiturage correspondent, en creux, aux effets positifs d’un moindre usage de l’automobile. Sur le plan environnemental : le secteur des transports représente une part importante et croissante de la consommation d’énergie finale en France (32 % en 2013 contre 29 % en 1990 et 18 % en 1970) et absorbe près de 70 % de la consommation de produits pétroliers. Il est aussi le principal émetteur de dioxyde de carbone (CO2) avec 36 % des émissions totales. En 2013, le transport routier représentait plus de 80 % des émissions du secteur des transports dont 80 % pour les seules voitures (VP+VUL) ; la responsabilité des transports routiers dans les émissions de polluants atmosphériques est particulièrement importante pour le cuivre (51 % du total des émissions), pour les oxydes d’azote (49 %) et pour le plomb (44 %). Elle est moindre mais reste significative (autour de 15 %) pour les particules fines (essentiellement du fait des véhicules diesel), le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils. Ces polluants ont des impacts négatifs sur l’environnement. Le dioxyde d’azote (NO2) par exemple contribue à l’acidification et à l’eutrophisation des milieux et intervient dans le processus de formation de l’ozone ; de nombreuses études scientifiques ont pu démontrer que les expositions au bruit de l’environnement sont associées à des effets extra-auditifs au premier rang desquels figurent les perturbations du sommeil, la gêne, les maladies cardio- vasculaires et les difficultés d’apprentissage. A l’échelle de l’Europe occidentale, il a ainsi été estimé qu’au moins un million d’années de vie en bonne santé seraient perdues chaque année sous l’effet du bruit causé par les infrastructures de transport.
Sur le plan financier
Les Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM) sont soumises à de fortes pressions financières et sont contraintes de rationaliser leur offre de transport collectif, en particulier dans les zones les moins denses qui cumulent à cet égard de nombreux handicaps : prix de revient kilométrique élevé, transports collectifs peu compétitifs par rapport à la voiture, faibles recettes commerciales, etc. ; le covoiturage dans le Morbihan et en France devient progressivement et pourrait devenir encore plus à l’avenir un complément pertinent, économique3 et efficace, aux transports collectifs.
Sur les plans économiques et sociaux
2 000 EUR, c’est la somme économisée chaque année par un salarié automobiliste qui habite à 30 km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement en alternance avec un voisin ou un collègue : une économie bienvenue qui servira à d’autres usages plus essentiels (logement, alimentation, éducation, culture, etc.) et générera plus de retombées économiques pour le territoire.
Une étude de 2009 de l’Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS) montre que le bruit des transports est la première nuisance environnementale au quotidien. Il est perçu par 59 % des Français et gêne plus d’un tiers d’entre eux. Cette gêne est notamment attribuée au trafic routier (30 % de gênés). Dans l’agglomération parisienne, BruitParif estime que 17 % de la population, soit 1,7 millions de personnes, seraient exposées au-delà des valeurs limites règlementaires d’exposition au bruit routier.
Sur le plan pratique
Les phénomènes de congestion sont particulièrement sensibles aux heures de pointe, dans les villes et aux abords des agglomérations Une baisse de 5 à 10 % du trafic, que peut susciter le covoiturage dans le Morbihan et en France , suffit le plus souvent pour les atténuer fortement, voire pour les supprimer. Un sondage réalisé par la Sofres pour BlaBlaCar et la MAIF montre que la pratique du covoiturage génère un comportement routier plus prudent et plus respectueux du code de la route : respect accru des limitations de vitesse, plus de concentration et plus de calme au volant, etc. Sur le plan de la santé publique : le dioxyde d’azote irrite les voies respiratoires et les particules fines de l’air ambiant (PM10 et PM2,5) sont classées cancérigènes pour l’homme. Leur impact dépend de leur taille et de leur composition physico-chimique mais elles peuvent notamment causer des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Or actuellement encore, les seuils réglementaires sont fréquemment dépassés, notamment à proximité du trafic routier.
La mobilité est un facteur clé d’insertion sociale et d’accès à l’emploi et il est estimé qu’en France
- 20 % des personnes en âge de travailler, soit 7 millions de personnes, rencontrent des difficultés de mobilité. - 50 % des personnes en insertion ont déjà refusé un emploi ou une formation pour des raisons de mobilité. - 25 % des personnes en insertion ne disposent d’aucun moyen pour se déplacer. Dans l’esprit, le covoiturage dans le Morbihan et en France est un mode de déplacement complémentaire aux transports collectifs et parfaitement adapté pour contribuer à réduire ces difficultés. D’une manière générale, le covoiturage est une pratique collaborative qui contribue à recréer du lien social et intergénérationnel dans les territoires.
Pour l’employeur promouvoir le covoiturage au sein d’une entreprise ou d’une zone d’activités et améliorer leur accessibilité, revêt de multiples avantages !
En moyenne, les ménages consacrent aujourd’hui 17 % de leur budget aux transports et aux déplacement, ce ratio peut même être sensiblement plus élevé lorsque le salarié habite loin de l’entreprise et qu’il ne peut s’y rendre qu’en voiture : développer le covoiturage dans le Morbihan et en France est un moyen indirect mais puissant d’augmenter le pouvoir d’achat, l’entreprise agrandit potentiellement son bassin d’emplois, elle fidélise ses salariés et se donne la possibilité de recruter mieux (plus de candidatures), voire de recruter tout court (en 2008, lorsque le prix de l’essence a flambé, beaucoup d’entreprises implantées en milieu rural employant de la main d’oeuvre peu qualifiée et donc peu payée, ont été confrontées à d’importantes difficultés de recrutement). Les salariés habitant loin qui covoiturent arrivent le matin moins fatigués et moins stressés.
Le développement du covoiturage réduit mécaniquement le besoin en places de stationnement. Cela peut générer des économies substantielles pour les entreprises qui louent en externe des places de parking pour leurs salariés ou qui cherchent à déménager (un parking plus petit diminue le montant de l’investissement, surtout s’il s’agit de stationnement en ouvrage). On a aussi parfois le cas inverse d’entreprises qui ne veulent pas déménager mais qui ont besoin de récupérer de la surface pour agrandir des bureaux ou un atelier. La pratique du covoiturage dans le Morbihan et en France favorise et fait naître des relations positives et transversales (interservices, intergénérationnelles, etc.) entre collaborateurs. Ce type d’actions est une composante de la politique de développement durable de l’entreprise. Elle contribue à réduire l’impact de ses activités. Elle peut être valorisée vers l’externe (entreprise citoyenne soucieuse de l’environnement et du bien-être de ses salariés).
Les patrons soucieux du temps de transport
Fatigue des collaborateurs, retards, voire démissions : les entreprises paient déjà le prix des trajets à rallonge de leurs collaborateurs. Dans une étude de Technologia réalisée en 2013, 28 % des salariés interrogés estiment que leurs conditions de transport ont des répercussions sur leur santé. Ce taux atteint 46 % chez les Franciliens, qui passent en moyenne pas moins d’une heure et demie par jour dans les transports en commun pour se rendre à leur travail. Avec des conséquences parfois dramatiques sur leur emploi : « On a vu des salariés se faire licencier du fait de retards répétés », constate Mr Delgènes, directeur du cabinet Technologia. Chassées par les prix de l’immobilier, les entreprises ont été nombreuses, ces dernières années, à s’installer dans des zones pas toujours bien desservies. Sans toujours mesurer les conséquences sur leur attractivité et sur le bien-être de leurs salariés. Dans une enquête Randstad menée en 2014, 31 % des sondés en Île-de-France considèrent que la situation géographique de l’entreprise est décisive dans le choix de leur employeur. « Lorsque XXX a décidé de déménager à Bezons, l’entreprise a perdu 20 % de ses effectifs en quelques mois », avertit Mr Delgènes.
Le nombre de covoitureurs dans le Morbihan et en France 27,4 millions de personnes sont des actifs ayant un emploi. Sur ce total, en excluant les personnes qui travaillent en intérim, les commerciaux, etc., il reste 20,6 millions de personnes qui ont un travail fixe.
Parmi elles
14,9 millions, soit 72,2%, vont travailler en voiture, mais pas forcément tous les jours. 3,5 millions, soit 17,2%, covoiturent plus ou moins régulièrement, au moins sur une partie du trajet, le conducteur pour aller travailler, le passager pour tous types de motifs. 2 millions, soit 10% covoiturent tous les jours, au moins sur une partie du trajet, le conducteur pour aller travailler, le passager pour tous types de motifs. 1,3 millions, soit 6,1% covoiturent au moins sur une partie du trajet, mais pas forcément tous les jours, le conducteur et le(s) passager(s) allant travailler. 0,9 millions, soit 4,5% covoiturent tous les jours, le conducteur et le(s) passager(s) allant travailler.
Les types de pratique et de posture de conducteur et des passagers
Sur la population totale d’actifs covoiturant régulièrement dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail
40% sont toujours conducteurs ; 42% sont toujours passagers ; 18% sont alternativement l’un et l’autre. Le covoiturage dans le Morbihan et France domicile-travail s’effectue pour moitié dans le cadre familial et pour moitié en dehors du cadre familial. Un demi-million de personnes covoiturent donc tous les jours hors du cercle familial, le conducteur et le(s) passager(s) allant travailler.
Variabilité de la pratique selon le niveau de diplôme
La pratique de covoiturage dans le Morbihan et en France est liée au niveau de diplôme (lui-même corrélé au niveau de revenu, aux lieux de résidence et d’emplois, aux horaires de travail, etc.) et moins les gens sont diplômés et plus ils covoiturent et plus ils tendent à covoiturer comme passager d’un équipage.
Selon les catégories socio-professionnelles
La pratique de covoiturage est beaucoup plus marquée chez les ouvriers que dans les autres catégories socioprofessionnelles, globalement (pratiquement trois fois plus) et de façon encore plus marquée pour le covoiturage extrafamilial (environ quatre fois plus). Les cadres supérieurs sont ceux qui covoiturent le moins. Les artisans, commerçants et chefs d’entreprises semblent peu covoiturer en dehors du cercle familial mais plus que la moyenne en intra-familial.
Selon l’âge
La pratique du covoiturage en France et dans le Morbihan est stable dans toutes les classes d’âges au-delà de 25 ans mais elle connait un pic important chez les moins de 18 ans du fait de leur relative « dépendance ». En vieillissant, les gens covoiturent de moins en moins dans le cadre extra familial et de plus en plus dans le cadre intra-familial (accompagnement des enfants devenus majeurs et conduite accompagnée).
Caractéristiques des véhicules utilisés
L’ENTD permet de caractériser les véhicules des ménages dont au moins l’un des membres covoiture dans le Morbihan et en France sur des trajets domicile-travail. Type de carburant Du fait probablement qu’ils roulent beaucoup, les véhicules possédés par les ménages avec covoitureur(s) sont sensiblement plus diésélisés que les autres.
Puissance fiscale
Les véhicules possédés par les ménages avec covoitureur (s) affichent des puissances fiscales un peu supérieures à celles des véhicules possédés par les autres ménages.
On note en particulier dans le parc une sous-représentation des véhicules de 4 chevaux fiscaux (CV) et une sur-représentation des véhicules de 7 CV. La durée de détention La durée de détention des véhicules des ménages comportant un covoitureur est un peu plus longue que celle des autres ménages mais les écarts ne sont pas très significatifs. Cette tendance peut être liée au niveau de diésélisation du parc.
Les déplacements domicile - étude
Le nombre de covoitureurs dans le Morbihan et en France 14,8 millions de personnes se déplacent pour le motif des études mais seulement 3,8 millions sont majeures et 3,3 millions se déplacent vers un lieu d’étude fixe. Parmi elles : 1,1 millions, soit 33,1 %, vont étudier en voiture, mais pas forcément tous les jours. 293 000, soit 9 %, covoiturent plus ou moins régulièrement, au moins sur une partie du trajet, le conducteur pour aller étudier, le passager pour tous les types de motifs. 220 000, soit 6,7 % covoiturent tous les jours, au moins sur une partie du trajet, le conducteur pour aller étudier, le passager pour tous les types de motifs. 200 000, soit 6,2 % covoiturent au moins sur une partie du trajet, mais pas forcément tous les jours, le conducteur et le(s) passager(s) allant étudier. 100 000, soit 3,1 % covoiturent dans le Morbihan et France tous les jours, le conducteur et le(s) passager(s) allant étudier et ne faisant pas partie du même ménage. Notons que les déplacements domicile-travail ont une importance relative 10 à 15 fois plus importante que les déplacements domicile-étude. Les 1,1 millions de personnes qui vont étudier en voiture (pas forcément tous les jours) sont ainsi à mettre en perspective avec les 14,9 millions de personnes qui vont travailler en voiture (pas forcément tous les jours non plus).
Les types de pratique et de posture
Le covoiturage domicile-études tous les âges confondus s’effectue à 91 % en intra-familial et à 9 % en dehors du cercle familial. Si l’on restreint l’analyse aux étudiants majeurs, on est sur une répartition à 50/50. Dans 95 % des cas, le covoiturage dans le Morbihan et en France s’effectue aussi bien à l’aller qu’au retour. L’étudiant est presque toujours passager.
Il reste donc un volume important de déplacements effectués pour d’autres motifs (achats, loisirs, démarches administratives, visites, déplacements non liés au domicile, etc.).
Malheureusement, à l’exception des données relatives aux taux d’occupation des véhicules déjà présentées, on ne dispose pas d’informations compilées caractérisant les pratiques de covoiturage pour ces motifs de déplacement. On sait donc seulement que ces motifs de déplacement génèrent une pratique du covoiturage plus marquée (surtout en intra-familial), y compris pour des distances courtes, et que cette pratique croît assez sensiblement avec la distance de déplacement.